Les congés de maladie, maternité, d'adoption ou de paternité sont pris en compte dans la durée du stage pour un 10^è de celui-ci au maximum : par exemple, 36 jours pour un stage d'un an.

Les jours de congés pris à partir du 36^e repoussent d'autant la date de fin de stage.

Exemple : un fonctionnaire nommé stagiaire le 1^er janvier de l'année N pour 1 an, bénéficiaire d'un congé de maternité de 112 jours, voit son stage prolongé de 76 jours (112 – 36), soit jusqu'au 17 mars de l'année N+1. La titularisation est prononcée le 18 mars avec effet rétroactif au 1^er janvier de l'année N+1

Pour l'agent en congé de maternité, de paternité ou d'adoption, la date de titularisation reste donc la date de fin de la période normale de stage. Par contre, pour les agents en congés maladie, la date de titularisation est repoussée à la date de fin de stage, en prenant en compte la prolongation.

La prise en compte pour un 10^è de la durée du stage est un maximum, quel que soit le nombre de congés rémunérés dont l'agent a bénéficié pendant son stage.

Les congés non rémunérés ne sont pas comptabilisés comme temps de stage. Ils reportent donc la date de fin de stage du nombre total de jours d'absence.