Bourg-la-Reine |
Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère en charge de l'économie |
En début d'activité, un micro-entrepreneur peut cumuler son statut avec le dispositif d'aide au chômeur créateur ou repreneur d'entreprise (Accre) afin de bénéficier de taux de cotisations sociales réduits, à condition de remplir les conditions ouvrant droit au dispositif.
L'Accre est un dispositif d'encouragement à la création d'entreprise, qui consiste principalement en une exonération de charges sociales et un accompagnement pendant les premières années d'activité.
Pour un micro-entrepreneur éligible, il s'agit d'une exonération partielle et progressive sur 3 ans de l'ensemble des charges sociales (pour les autres entrepreneurs, il s'agit d'une exonération totale sur une partie des charges sociales pendant 12 mois).
Cette mesure s'applique dans les limites de chiffres d'affaires du régime du micro-entrepreneur. Ainsi, le plafond spécifique de l'Accre (l'exonération porte sur la partie du revenu ne dépassant pas 21 316 €) est porté au niveau des seuils du régime fiscal de la micro-entreprise :
82 800 € pour les activités de commerce et de fourniture de logement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes ruraux, meublés de tourisme),
33 200 € pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BNC et des BIC.
Le paiement des cotisations sociales pour le micro-entrepreneur s'effectue sur la base du chiffre d'affaires généré par l'activité.
Le micro-entrepreneur ayant obtenu l'Accre bénéficie de taux de cotisations sociales spécifiques réduits jusqu'à la fin du 11e trimestre civil suivant celui du début de l'activité.
À partir de la 4e année, le micro-entrepreneur bénéficiaire du dispositif Accre est soumis au même taux de prélèvement social que les autres micro-entrepreneurs.
Les taux sont progressifs sur les 3 périodes suivantes :
25 % durant la 1e période (jusqu'à la fin du 3e trimestre civil qui suit le début de l'activité),
50 % durant la 2e période (4 trimestres suivants),
75 % sur la 3e période (4 trimestres suivants).
Le dispositif concerne uniquement le prélèvement social forfaitaire, le taux forfaitaire fiscal restant inchangé (entre 1 %, 1,7 % ou 2,2 % selon le type d'activité).
Attention : si la sortie du régime de la micro-entreprise intervient dans les 12 premiers mois de création de l'activité en auto-entrepreneur en cas de changement de statut juridique d'entreprise ou d'option pour le régime fiscal réel, le professionnel continue à bénéficier du régime d'exonération Accre classique, d'une durée de 12 mois à partir de la déclaration d'activité. En revanche, si la perte du régime micro-entrepreneur intervient après les 12 premiers mois d'activité, le bénéfice de l'Accre est perdu.
À noter : Depuis le 1er janvier 2016, les travailleurs non salariés peuvent bénéficier de la prime d'activité sous certaines conditions.
La prime vise à inciter les travailleurs indépendants notamment les micro-entrepreneurs aux revenus modestes à poursuivre ou reprendre une activité professionnelle.
Les micro-entrepreneurs peuvent en bénéficier si leur dernier chiffre d'affaires annuel hors taxe (recettes annuelles) ne dépasse pas les seuils du régime fiscal de la micro-entreprise.
[Module de calcul]
Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss)
Pour obtenir des informations générales sur les démarches et conditions sociales et fiscales du régime de l'auto-entrepreneur, ou s'informer sur votre situation personnelle (cotisations, retraite, protection sociale, etc.)
Caisse nationale du régime social des indépendants (RSI)
Motorisé par, un service d'aYaline