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Un écrit doit obligatoirement être rédigé pour :
un contrat à durée déterminée (CDD),
un contrat à durée indéterminée (CDI) conclu à temps partiel,
un contrat de travail temporaire,
un contrat de travail intermittent,
un contrat d'apprentissage,
un contrat de professionnalisation,
un contrat unique d'insertion (CUI),
les contrats conclus avec les groupements d'employeurs,
un « contrat de travail en portage salarial » à durée déterminée, ou à durée indéterminée.
Si le contrat n'est pas écrit alors qu'il devrait l'être, le salarié est présumé être en CDI à temps plein. La requalification du contrat (c'est-à-dire sa transformation) en CDI à temps plein, est actée par le juge.
Si l'employeur n'a pas fait d'écrit alors qu'il aurait dû le faire, il risque 1 500 € pour un contrat à temps partiel ou intermittent. Il risque également 3 150 € d'amende (7 500 € en cas de récidive) s'il recourt au CDD ou au travail temporaire sans contrat écrit.
Aucun écrit n'est exigé pour un CDI à temps plein, sauf si une convention collective le prévoit.
En l'absence d'écrit obligatoire, l'employeur doit toutefois remettre au salarié une copie de la déclaration préalable à l'embauche (DPAE).
En pratique et notamment pour prévenir tout conflit, la signature d'un contrat est toujours préférable.
À savoir : le contrat de travail constaté par écrit doit être rédigé en français. Le salarié étranger peut demander la traduction de son contrat dans sa langue d'origine.
En cas de litige
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