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Le congé de solidarité internationale (CSI) permet à un salarié de participer à une mission d'entraide à l'étranger. Pendant le congé, le salarié n'est pas rémunéré. Le CSI peut être refusé par l'employeur si l'absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise. Les règles différent selon que l'entreprise relève ou non d'une convention collective ou accord collectif ou accord de branche.
Le congé de solidarité internationale (CSI) permet à un salarié de participer à une mission d'entraide à l'étranger.
La mission du CSI à laquelle le salarié souhaite participer doit :
se situer hors de France ;
et relever soit d'une association humanitaire, soit d'une organisation internationale dont la France est membre (la liste est fixée par arrêté).
La convention collective ou l'accord collectif d'entreprise ou, à défaut, la convention ou accord de branche fixe les conditions relatives :
à la durée maximale du CSI ;
à l'ancienneté requise pour bénéficier du congé ;
aux délais dans lesquels le salarié adresse sa demande à son employeur ;
au nombre maximal de salariés susceptibles de bénéficier simultanément du CSI ;
aux mesures permettant le maintien d'un lien entre l'entreprise et le salarié pendant la durée du congé ;
aux modalités d'accompagnement du salarié à son retour.
Pendant le CSI, le contrat de travail est suspendu et le salarié n'est pas rémunéré.
La durée du congé est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des avantages liés à l'ancienneté.
La durée du CSI ne peut pas être, sauf d'un commun accord, imputée sur celle du congé annuel.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est notifié au salarié par tout moyen permettant de donner date certaine (par exemple, par une lettre RAR) dans les 15 jours à compter de la réception de sa demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, s'ils existent.
L'accord de l'employeur est acquis si celui-ci ne répond pas dans le délai de 15 jours.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est notifié au salarié par tout moyen permettant de donner date certaine (par exemple, par une lettre RAR) dans un délai de 24 heures à compter de la réception de sa demande.
Le refus de l'employeur intervient après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, s'ils existent.
L'employeur n'est pas tenu de motiver son refus et son silence ne vaut pas accord.
En cas de différend, le refus de l'employeur peut être directement contesté par le salarié devant le conseil de prud'hommes, statuant en la forme des référés.
À l'issue du CSI ou à la suite de son interruption pour cas de force majeure, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
A l'issue du congé, le salarié remet à l'employeur une attestation constatant l'accomplissement de la mission, délivrée par l'association ou l'organisation concernée.
La mission du CSI à laquelle le salarié souhaite participer doit :
se situer hors de France ;
et relever soit d'une association humanitaire, soit d'une organisation internationale dont la France est membre (la liste est fixée par arrêté).
La durée maximale du congé est de 6 mois.
En cas d'urgence, la durée du congé est de 6 semaines.
L'ancienneté requise dans l'entreprise pour ouvrir droit au congé est de 12 mois, consécutifs ou non.
Nombre de salariés employés par établissement |
Nombre de salarié(s) bénéficiaire(s) du CSI |
---|---|
Inférieur à 50 |
1 |
De 50 à 99 |
2 |
De 100 à 199 |
3 |
De 200 à 499 |
4 |
De 500 à 999 |
5 |
De 1000 à 1999 |
6 |
À partir de 2000 |
+ 1 par tranche supplémentaire de 1000 salariés |
Le salarié informe l'employeur par tout moyen permettant de donner date certaine (par exemple, par une lettre RAR), au moins 30 jours ou 48 heures en cas d'urgence avant le début du CSI, de sa volonté de bénéficier de ce congé.
Il précise la durée de l'absence envisagée et le nom de l'association pour le compte de laquelle la mission sera accomplie.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est notifié au salarié par tout moyen permettant de donner date certaine (par exemple, par une lettre RAR) dans les 15 jours à compter de la réception de sa demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, s'ils existent.
L'accord de l'employeur est acquis si celui-ci ne répond pas dans le délai de 15 jours.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est notifié au salarié par tout moyen permettant de donner date certaine (par exemple, par une lettre RAR) dans un délai de 24 heures à compter de la réception de sa demande.
Le refus de l'employeur intervient après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, s'ils existent.
L'employeur n'est pas tenu de motiver son refus et son silence ne vaut pas accord.
Pendant le CSI, le contrat de travail est suspendu et le salarié n'est pas rémunéré.
La durée du congé est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des avantages liés à l'ancienneté.
La durée du CSI ne peut pas être, sauf d'un commun accord, imputée sur celle du congé annuel.
En cas de différend, le refus de l'employeur peut être directement contesté par le salarié devant le conseil de prud'hommes, statuant en la forme des référés.
À l'issue du CSI ou à la suite de son interruption pour cas de force majeure, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
À l'issue du congé, le salarié remet à l'employeur une attestation constatant l'accomplissement de la mission, délivrée par l'association ou l'organisation concernée.
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