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Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère en charge de la justice |
Le partage des biens de la communauté doit être ordonné par le juge qui prononce le divorce, quel que soit le régime matrimonial adopté par les époux. La liquidation du régime matrimonial permet d'évaluer les biens de la communauté et de les répartir entre les époux. Un règlement conventionnel par les époux peut fixer le partage.
Les époux peuvent soumettre à l'homologation du juge aux affaires familiales (Jaf) :
une convention sur le règlement des conséquences du divorce et sur le partage des biens,
ou, éventuellement, la déclaration qu'il n'y a pas de biens à partager.
Dans ce cas, le Jaf validera leur décision.
Le juge peut désigner un notaire chargé de ce partage pour évaluer les biens de la communauté.
La valeur des biens à partager doit être fixée au jour du partage.
Lorsqu'il existe un bien immobilier, l'un des époux peut demander que ce bien lui soit attribué : c'est une attribution préférentielle.
Néanmoins, cette dernière peut être refusée par le juge qui statue sur les demandes de maintien dans l'indivision ou d'attribution préférentielle.
Si elle rend le partage inégal, l'époux bénéficiaire de l'attribution préférentielle devra payer à l'autre une soulte. Il peut être décidé que la totalité de la soulte due sera payable comptant ou par un paiement échelonné.
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