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Je veux qu'après mon décès, la protection de mes proches et la gestion de mes biens soient assurées conformément à mes souhaits. À cet effet, je m'informe sur les règles générales de succession auxquelles je ne peux pas me soustraire. Je définis ainsi mes possibilités d'action. Je décide ensuite à qui je veux transmettre quels biens, de mon vivant ou à mon décès, sous quelles conditions et dans quelles proportions.
J'évalue la valeur des biens que je possède en propre et qui constitueront l'actif brut successoral entrant dans la succession après mon décès.
J’intègre dans ce calcul, en plus de mes biens immobiliers, objets mobiliers, bijoux et véhicules :
les comptes bancaires sur lesquels j'ai des droits,
les livrets d'épargne à mon nom,
mes placements boursiers et mon plan d'épargne entreprise (PEE),
mes créances,
et, si je suis toujours actif, la valeur de mon plan d'épargne retraite collective (Perco).
À l'inverse, j'exclus de ce calcul :
les sommes inscrites sur un contrat d'assurance-vie,
le capital décès versé à mes ayants droit si je suis salarié du privé ou au fonctionnaire,
les immeubles soumis à tontine,
les immeubles pour lesquels je ne dispose que d'un usufruit intransmissible (logements vendus en viager ou occupés au titre de veuf ou veuve, notamment).
Je déduis les dettes dont je suis seul responsable et dont le remboursement par une compagnie d'assurance n'est pas garanti en cas de décès.
Je peux devoir ainsi déduire de l'actif de la succession :
Je déduis aussi les frais de mes obsèques.
J'obtiens alors la valeur prévisible de l'actif net successoral.
Je définis la part de l'actif net successoral que je peux transmettre librement à qui je veux, tout en respectant mes engagements familiaux.
J'apporte une attention particulière aux différentes règles qui s'appliquent :
en présence de descendants (enfants, petits-enfants...),
ou en l'absence de descendants.
Je m'informe sur les possibilités dérogatoires offertes par la conclusion d'un pacte successoral.
Si j'ai acquis un logement en société civile immobilière (SCI), je prends en compte les dispositions prévues par les statuts en cas de décès d'un actionnaire.
J'évalue l'importance de l'enjeu fiscal de ma succession au regard :
de la valeur et de la nature des biens constituant l'actif successoral,
et des liens qui m'unissent à mes héritiers.
À cet effet, je me renseigne sur les dispositions actuelles concernant :
et les droits de succession restant dus après abattements, exonérations et réductions.
Je m'informe aussi sur les possibilités offertes par les donations et les abattements existant pour le calcul des droits afférents.
Si je veux exploiter ma marge de liberté dans la répartition de mes biens après mon décès, je rédige un testament.
Je peux anticiper le règlement de ma succession en effectuant une donation .
Je peux conditionner chaque donation (par exemple, en l'assortissant d'une obligation de transmettre le bien à mon décès ).
Attention : je ne peux révoquer une donation que dans des cas limités.
Si je suis marié(e) sous le régime de la séparation de biens ou de la communauté réduite aux acquêts, je peux passer sous le régime de la communauté universelle.
Pour veiller à la bonne application de mes volontés, je peux désigner une personne pour gérer ma succession (exécuteur testamentaire ou mandataire à effet posthume).
Si je suis le seul parent d'un enfant mineur, je peux aussi indiquer officiellement qui sera chargé de s'en occuper après mon décès.
Si je suis entrepreneur individuel ou exploitant agricole, je peux réaliser :
Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil)
Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil)
Motorisé par, un service d'aYaline