Bourg-la-Reine |
Le bail (ou contrat de location) matérialise les droits et les obligations du propriétaire et du locataire. Certaines mentions et informations doivent obligatoirement y figurer. Les règles dépendent du fait que le logement soit meublé ou vide.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du loyer de référence et du loyer de référence majoré applicables au moment de la signature du bail ;
le montant du complément de loyer ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989),
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
un état de l'installation intérieure de l'électricité si l'installation électrique a plus de 15 ans ;
un état de l'installation intérieure du gaz si l'installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de l'électricité, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure de l'électricité réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou une attestation de conformité relative à la mise en conformité ou à la mise en sécurité de l'installation électrique délivrée depuis moins de 6 ans par un organisme agréé. A défaut, si l'attestation ne peut être fournie, la déclaration de l'organisme agréé ;
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de gaz, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure du gaz réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou un état de l'installation intérieure de gaz réalisée depuis moins de 6 ans par un professionnel certifié par un organisme accrédité par le Comité français d'accréditation (Cofrac).
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
une copie de la grille de vétusté si le locataire et le propriétaire ont convenu d'en appliquer une ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la maire) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du loyer de référence et du loyer de référence majoré applicables au moment de la signature du bail ;
le montant du complément de loyer ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989),
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
La liste des documents à annexer est fonction de la date du permis de construire de l'immeuble collectif dont fait partie le logement.
Si le permis a été délivré après janvier 1975 :
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
une copie de la grille de vétusté si le locataire et le propriétaire ont convenu d'en appliquer une ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la maire) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Si le permis a été délivré avant janvier 1975 :
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
un état de l'installation intérieure de l'électricité si l'installation électrique a plus de 15 ans ;
un état de l'installation intérieure du gaz si l'installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de l'électricité, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure de l'électricité réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou une attestation de conformité relative à la mise en conformité ou à la mise en sécurité de l'installation électrique délivrée depuis moins de 6 ans par un organisme agréé. A défaut, si l'attestation ne peut être fournie, la déclaration de l'organisme agréé ;
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de gaz, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure du gaz réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou un état de l'installation intérieure de gaz réalisée depuis moins de 6 ans par un professionnel certifié par un organisme accrédité par le Comité français d'accréditation (Cofrac).
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
une copie de la grille de vétusté si le locataire et le propriétaire ont convenu d'en appliquer une ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la maire) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du loyer de référence et du loyer de référence majoré applicables au moment de la signature du bail ;
le montant du complément de loyer ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989),
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
Certains documents doivent être annexés au bail.
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
une copie de la grille de vétusté si le locataire et le propriétaire ont convenu d'en appliquer une ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la maire) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du loyer de référence et du loyer de référence majoré applicables au moment de la signature du bail ;
le montant du complément de loyer ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989),
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
Certains documents doivent être annexés au bail.
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
une copie de la grille de vétusté si le locataire et le propriétaire ont convenu d'en appliquer une ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du loyer de référence et du loyer de référence majoré applicables au moment de la signature du bail ;
le montant du complément de loyer ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989),
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
Certains documents doivent être annexés au bail.
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
une notice informative ;
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution…). Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
À noter : bien que la loi impose un bail écrit, la jurisprudence admet l'existence d'un contrat de location de fait même sans écrit.
Le contrat de location doit obligatoirement contenir un certain nombre d'informations concernant les parties, le logement et le loyer.
Les parties peuvent prévoir d'y inclure d'autres clauses sous réserve qu'elles ne figurent pas parmi la liste des clauses abusives (clauses ignorées car considérées comme non écrites).
Informations concernant les parties
Le bail doit préciser :
le nom et le domicile du propriétaire (celui du gestionnaire et son siège social si le logement n'est pas géré directement par le propriétaire) ;
les noms du ou des locataires ;
la date de prise d'effet et la durée du bail.
Informations concernant le logement
Le bail doit aussi préciser :
la consistance du logement et sa destination (bail d'habitation ou bail mixte, c'est-à-dire bail d'habitation et bail professionnel libéral) ;
la description du logement (maison ou appartement, nombre de pièces) et de ses équipements à usage privatif et commun ;
la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat de location (ou le dernier renouvellement) ;
la surface habitable du logement. Si elle n'est pas mentionnée ou est erronée, le locataire peut intenter une action en diminution de loyer.
* Cas 1 : Absence de superficie
Si le contrat de location ne mentionne pas la surface habitable du logement loué, le locataire peut mettre en demeure le bailleur de le faire dans un délai d'1 mois suivant la date du contrat de location.
Le bailleur dispose à son tour d'1 mois pour apporter cette précision.
En cas de refus de sa part ou à défaut de réponse dans ce délai, le locataire dispose de 3 mois à compter de la mise en demeure pour saisir le tribunal d'instance dont dépend le logement afin d'obtenir une diminution de loyer.
* Cas 2 : Superficie erronée
Si le contrat de bail mentionne une surface supérieure de plus de 5% à la surface réelle du logement loué, le bailleur supporte une diminution de loyer proportionnel à l'écart constaté. Le locataire qui constate un tel écart doit demander la diminution de loyer au bailleur par courrier recommandé avec avis de réception.
Le bailleur est tenu de répondre dans les 2 mois suivant la réception du courrier.
Si aucun accord n'a pu être trouvé ou à défaut de réponse de la part du bailleur dans ce délai, le locataire peut saisir le tribunal d'instance du lieu du logement dans les 4 mois suivant la date d'envoi de la demande pour déterminer la réduction de loyer à appliquer.
La diminution de loyer acceptée par le bailleur ou prononcée par le juge s'applique à compter de la date de signature du bail si la demande a été formulée par le locataire dans les 6 mois suivant la conclusion du bail. Si la demande a été formulée au-delà de 6 mois, la diminution de loyer prend effet à la date de la demande.
Tribunal d'instance (TI)
Informations sur le loyer et le dépôt de garantie
Certaines informations relatives au loyer doivent être insérées dans le contrat de bail. Ces informations peuvent varier selon la localisation du logement.
* Cas 1 : Cas général
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
* Cas 2 : À Paris
montant du loyer et mode de règlement (par exemple, par chèque ou prélèvement automatique) ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
montant du dernier loyer acquitté par le précédant locataire ;
montant du dépôt de garantie s'il est prévu.
Le locataire dispose de 3 mois, à compter de la signature du bail pour contester le complément de loyer devant la commission départementale de conciliation.
Informations concernant les frais d'agence
Si le bailleur fait appel à un professionnel pour la mise en location du logement, le bail doit mentionner :
les règles relatives au partage des frais (reproduction de l'article 5 I de la loi de 1989) ;
les montants des plafonds de facturation applicables au locataire.
Certains documents doivent être annexés au bail.
Un dossier de diagnostic technique, qui comprend :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
D'autres documents doivent également être annexés au bail :
l'état des lieux d'entrée établi lors de la remise des clés et l'état des lieux de sortie réalisé lors de la restitution des clés ;
l'attestation d'assurance contre les risques locatifs que le locataire doit obligatoirement souscrire ;
l'énumération des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, TNT, fibre...) ;
une copie de la convention Anah si le logement loué est conventionné ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
La rédaction du contrat de location meublé doit être conforme au contrat de location-type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement s'accompagner de :
la notice d'information à destination du locataire ;
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier ;
si le locataire et le bailleur ont convenu d'appliquer une grille de vétusté, une copie de la grille de vétusté choisie ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la mairie) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Attention : le logement loué meublé doit répondre à des critères d'ameublement minimum.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Les documents qui le composent sont :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
un état de l'installation intérieure de l'électricité si l'installation électrique a plus de 15 ans ;
un état de l'installation intérieure du gaz si l'installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de l'électricité, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure de l'électricité réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou une attestation de conformité relative à la mise en conformité ou à la mise en sécurité de l'installation électrique délivrée depuis moins de 6 ans par un organisme agréé. A défaut, si l'attestation ne peut être fournie, la déclaration de l'organisme agréé ;
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de gaz, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure du gaz réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou un état de l'installation intérieure de gaz réalisée depuis moins de 6 ans par un professionnel certifié par un organisme accrédité par le Comité français d'accréditation (Cofrac).
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
La rédaction du contrat de location meublé doit être conforme au contrat de location-type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement s'accompagner de :
la notice d'information à destination du locataire ;
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier ;
si le locataire et le bailleur ont convenu d'appliquer une grille de vétusté, une copie de la grille de vétusté choisie ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la mairie) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Attention : le logement loué meublé doit répondre à des critères d'ameublement minimum.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Les documents qui le composent sont fonction de la date du permis de construire de l'immeuble collectif dont fait partie le logement :
* Cas 1 : Permis délivré après le 1er janvier 1975
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
* Cas 2 : Permis délivré avant le 1er janvier 1975
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
un état de l'installation intérieure de l'électricité si l'installation électrique a plus de 15 ans ;
un état de l'installation intérieure du gaz si l'installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de l'électricité, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure de l'électricité réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou une attestation de conformité relative à la mise en conformité ou à la mise en sécurité de l'installation électrique délivrée depuis moins de 6 ans par un organisme agréé. A défaut, si l'attestation ne peut être fournie, la déclaration de l'organisme agréé ;
En remplacement de l'état de l'installation intérieure de gaz, le bailleur peut fournir :
un état de l'installation intérieure du gaz réalisé depuis moins de 6 ans dans le cadre de la vente du logement ;
ou un état de l'installation intérieure de gaz réalisée depuis moins de 6 ans par un professionnel certifié par un organisme accrédité par le Comité français d'accréditation (Cofrac).
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Le bail doit être conclu pour une durée minimum :
de 3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale (par exemple une société, une association).
Par exception, la durée peut être inférieure à 3 ans (ou 6 ans), mais d'au minimum 1 an, si le propriétaire prévoit de reprendre son logement pour des raisons familiales ou professionnelles (exemple : retraite qui oblige le propriétaire à reprendre son logement).
Le motif de reprise qui justifie cette durée plus courte doit impérativement figurer dans le bail.
Le propriétaire doit néanmoins confirmer au locataire, par lettre recommandée avec avis de réception, au minimum 2 mois avant la fin du bail que l'événement est réalisé et qu'il reprendra le logement à la date prévue.
Lorsque l'événement ne s'est pas produit ou n'a pas été confirmé, le bail doit se poursuivre jusqu'au délai de 3 ans.
À la fin du bail et à défaut de congé donné par le propriétaire ou le locataire, le bail est renouvelé sur proposition du propriétaire ou reconduit automatiquement pour :
3 ans lorsque le propriétaire est un particulier ;
ou 6 ans lorsque le propriétaire est une personne morale.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
La rédaction du contrat de location meublé doit être conforme au contrat de location-type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement s'accompagner de :
la notice d'information à destination du locataire ;
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier ;
si le locataire et le bailleur ont convenu d'appliquer une grille de vétusté, une copie de la grille de vétusté choisie ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Si le logement est situé dans une zone d'habitat dégradé, sa mise en location (le renouvellement et la reconduction du bail n'y sont pas soumis) peut nécessiter (renseignez-vous auprès de la mairie) :
l'obtention d'une autorisation préalable à annexer au contrat de bail ;
ou le dépôt d'une déclaration contre récépissé, dont une copie doit être remise au locataire.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Il se compose de :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Attention : le logement loué meublé doit répondre à des critères d'ameublement minimum.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
La durée du bail d'une location meublée est de :
1 an dans la plupart des cas ;
9 mois si la location est consentie à un étudiant.
Lorsque la durée du contrat est d'1 an, il se renouvelle automatiquement à son terme si les parties ne donnent pas congé.
Lorsque la durée du contrat est de 9 mois, le renouvellement n'est pas possible : le bail prend fin à son terme sans que les parties ne soient obligées de donner congé.
Un nouveau bail doit alors être signé si les parties souhaitent poursuivre la location.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
La rédaction du contrat de location meublé doit être conforme au contrat de location-type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement s'accompagner de :
la notice d'information à destination du locataire ;
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier ;
si le locataire et le bailleur ont convenu d'appliquer une grille de vétusté, une copie de la grille de vétusté choisie ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Il se compose de :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
Attention : le logement loué meublé doit répondre à des critères d'ameublement minimum.
La durée du bail d'une location meublée est de :
1 an dans la plupart des cas ;
9 mois si la location est consentie à un étudiant.
Lorsque la durée du contrat est d'1 an, il se renouvelle automatiquement à son terme si les parties ne donnent pas congé.
Lorsque la durée du contrat est de 9 mois, le renouvellement n'est pas possible : le bail prend fin à son terme sans que les parties ne soient obligées de donner congé.
Un nouveau bail doit alors être signé si les parties souhaitent poursuivre la location.
Le contrat de bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution...).
Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
Il doit être conforme au contrat de bail type réglementaire.
La rédaction du contrat de location meublé doit être conforme au contrat de location-type réglementaire.
Le contrat de location doit obligatoirement s'accompagner de :
la notice d'information à destination du locataire ;
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier ;
si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, un extrait du règlement de copropriété.
À noter : l'extrait porte sur la destination de l'immeuble, la jouissance des parties privatives et communes ainsi que sur la quote-part afférente au logement loué dans chacune des catégories de charges.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Il se compose de :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
Attention : le logement loué meublé doit répondre à des critères d'ameublement minimum.
La durée du bail d'une location meublée est de :
1 an dans la plupart des cas ;
9 mois si la location est consentie à un étudiant.
Lorsque la durée du contrat est d'1 an, il se renouvelle automatiquement à son terme si les parties ne donnent pas congé.
Lorsque la durée du contrat est de 9 mois, le renouvellement n'est pas possible : le bail prend fin à son terme sans que les parties ne soient obligées de donner congé.
Un nouveau bail doit alors être signé si les parties souhaitent poursuivre la location.
Le bail doit être établi par écrit en autant d'exemplaires qu'il y a de parties (propriétaire, locataire, colocataires, caution…). Il peut prendre la forme d'un acte sous-seing privé ou d'un acte authentique.
La rédaction du bail est libre, à charge pour le bailleur d'y préciser certains éléments, notamment :
le montant du loyer et ses modalités de révision ;
le montant du dépôt de garantie ;
la durée de la location ;
les modalités de récupération des charges (au forfait ou au réel).
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
Le propriétaire a par ailleurs l'obligation d'annexer les documents suivants :
l'état des lieux établi lors de la remise des clés ;
un inventaire et un état détaillé du mobilier.
Un dossier de diagnostic technique doit également être annexé. Il se compose de :
un constat de risque d'exposition au plomb (CREP) si le logement date d'avant janvier 1949 ;
un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) si le logement est situé dans une zone à risque ;
À savoir : le diagnostic amiante n'a pas à être annexé au contrat de bail, mais doit être tenu à la disposition du locataire qui en fait la demande.
Si les charges font l'objet d'un forfait, il peut être révisé chaque année dans les mêmes conditions que le loyer, c'est-à-dire en fonction de la variation annuelle de l'IRL.
La durée du bail d'une location meublée est de :
1 an dans la plupart des cas ;
9 mois si la location est consentie à un étudiant.
Lorsque la durée du contrat est d'1 an, il se renouvelle automatiquement à son terme si les parties ne donnent pas congé.
Lorsque la durée du contrat est de 9 mois, le renouvellement n'est pas possible : le bail prend fin à son terme sans que les parties ne soient obligées de donner congé.
Un nouveau bail doit alors être signé si les parties souhaitent poursuivre la location.
Institut national de la consommation (INC)
Institut national de la consommation (INC)
Premier ministre
Ministère chargé du logement
Legifrance
Institut national de la consommation (INC)
Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement - IDF
Institut national de la consommation (INC)
Pour obtenir une information complémentaire
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Motorisé par, un service d'aYaline