Bourg-la-Reine |
La décision de recevabilité par la commission du dossier de surendettement suspend automatiquement et temporairement les procédures de saisie autres que celles liées aux obligations alimentaires.
La décision de recevabilité du dossier de surendettement permet de suspendre :
une saisie-attribution, qui consiste à faire attribuer à un créancier immédiatement des sommes d'argent dues par le surendetté, correspondant au montant de sa créance,
une saisie-vente, qui consiste à saisir les biens mobiliers du surendetté et de se rembourser sur le prix de la vente,
ou une saisie sur rémunérations.
À savoir : la suspension des procédures de saisie déjà engagées vise également l'interdiction faite aux créanciers d'en exercer de nouvelles.
Certaines mesures ne peuvent pas être suspendues, notamment :
les mesures d'exécution relatives à des dettes alimentaires (pensions alimentaires notamment),
la saisie immobilière si une date d'adjudication est fixée (dans ce cas, la commission doit présenter la demande de suspension au juge chargé de la saisie immobilière).
Attention : la suspension n'empêche pas un créancier d'engager une action en justice pour obtenir un jugement fixant sa créance.
La suspension, si elle est accordée, est acquise selon les cas :
jusqu'à approbation du plan conventionnel de redressement,
ou jusqu'à adoption de mesures imposées ou recommandées,
ou jusqu'au jugement prononçant un redressement personnel sans liquidation judiciaire,
ou jusqu'au jugement d'ouverture d'une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire.
Elle ne peut toutefois pas excéder 2 ans.
Cette suspension entraîne l’interdiction pour le surendetté :
d'aggraver son insolvabilité,
de payer, en tout ou partie, une dette autre qu'alimentaire (y compris les découverts bancaires existants),
de rembourser les sommes que les personnes qui se sont portées caution ont déjà payées en lieu et place du surendetté.
Le surendetté peut toutefois saisir le juge du tribunal d'instance afin qu'il l'autorise à accomplir l'un de ces actes.
Pour saisir le juge d'instance :
Tribunal d'instance (TI)
À noter : il est possible également sous certaines conditions de suspendre la procédure d'expulsion.
Il est possible d'obtenir la suspension des saisies, et ceci avant même que la commission ait statué sur la recevabilité du dossier de surendettement. La suspension s'applique dans les mêmes conditions (durée, saisies concernées, conséquences pour le surendetté) que celles prévues lors de la recevabilité du dossier.
Seul un juge peut suspendre des saisies. Cependant, le surendetté ne saisit pas directement le juge, mais demande à la commission de le saisir.
Ainsi, le président de la commission saisit le juge du tribunal d'instance pour lui demander de suspendre les saisies. Le juge fixe alors les procédures concernées par la suspension.
Pour joindre la commission de surendettement :
Commission de surendettement
Le juge peut décider de suspendre :
une saisie-attribution, qui consiste à faire attribuer à un créancier immédiatement des sommes d'argent dues par le surendetté, correspondant au montant de sa créance,
une saisie-vente, qui consiste à saisir les biens mobiliers du surendetté et de se rembourser sur le prix de la vente,
ou une saisie sur rémunérations.
À savoir : la décision de suspension des procédures de saisie déjà engagées vise également l'interdiction faite aux créanciers d'en exercer de nouvelles.
Certaines mesures ne peuvent pas être suspendues, notamment :
les mesures d'exécution relatives à des dettes alimentaires (pensions alimentaires notamment),
la saisie immobilière si une date d'adjudication est fixée (dans ce cas, la commission doit présenter la demande de suspension au juge chargé de la saisie immobilière).
Attention : la suspension n'empêche pas un créancier d'engager une action en justice pour obtenir un jugement fixant sa créance.
La suspension, si elle est accordée, est acquise selon les cas :
jusqu'à la décision d'irrecevabilité du dossier,
ou jusqu'à approbation du plan conventionnel de redressement,
ou jusqu'à adoption de mesures imposées ou recommandées,
ou jusqu'au jugement prononçant un redressement personnel sans liquidation judiciaire,
ou jusqu'au jugement d'ouverture d'une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire.
Elle ne peut toutefois pas excéder 2 ans.
Cette suspension entraîne l’interdiction pour le surendetté :
d'aggraver son insolvabilité,
de payer, en tout ou partie, une dette autre qu'alimentaire (y compris les découverts bancaires existants),
de rembourser les sommes que les personnes qui se sont portées caution ont déjà payées en lieu et place du surendetté.
Le surendetté peut toutefois saisir le juge du tribunal d'instance afin qu'il l'autorise à accomplir l'un de ces actes.
Pour saisir le juge d'instance :
Tribunal d'instance (TI)
À noter : il est possible également sous certaines conditions de suspendre la procédure d'expulsion.
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